Wazamba Parfum d'Empire - Eau de parfum

Wazamba est un parfum au nom bien étrange… En effet, si certains jus nous dévoilent une part de leur senteur de par leur patronyme, il n'en est rien avec celui-ci. Mais alors, que peut bien cacher ce mot énigmatique ? Et bien, rassurez-vous, le dossier de presse de Parfum d’Empire nous en dit plus long à ce sujet. La marque explique que le Wazamba est un « sistre (instrument de musique) utilisé dans les rituels de l'Afrique occidentale ». L'enseigne rajoute même qu'il s'agit d'un outil aux « sons lourds, pleins et profonds. » Ainsi, Wazamba va au-delà d'une simple interprétation olfactive. En réalité, il rend hommage au premier sens du mot parfum. En outre, celui-ci vient du latin « per-fumare » qui signifie littéralement « par la fumée ». Il s'agissait alors d’un moyen de communiquer avec les dieux et le parfum avait ainsi un sens sacré. Aussi, c'est précisément ce dont il est question avec Wazamba. Celui-ci est présenté comme étant un assemblage de résines et de bois précieux brûlés en hommage aux dieux. La peau semble alors baignée d'une atmosphère presque mystique, comme si une offrande lui était directement adressée. Nul ne saurait alors dire s'il est question d'un temple africain, arabe, bouddhiste ou indien. Néanmoins, l'émotion est bel et bien palpable.

Wazamba est tel l’instrument de musique dont il s'inspire. Il libère un son percutant et semble ainsi idéalement pensé pour accompagner les cérémonies initiatiques africaines. Ses notes se composent alors majoritairement de myrrhe, d’opoponax et d’encens. C'est de là que celui-ci tient alors ses multiples facettes résineuses. Néanmoins, le tout est soutenu par l'élan vivifiant des aldéhydes. Qui plus est, cet ingrédient est également chargé de signification. En effet, depuis l'Antiquité, cette résine est offerte aux dieux qui, selon les légendes, se nourrissent de son odeur. De même, Wazamba contient une forte dose de cyprès, un arbre cher aux Arabes qui le considèrent comme étant source d'alchimie intérieure. Celui-ci dévoile alors ses facettes végétales et terreuses. Le bois de santal, quant à lui, vient enrober le tout de son onctuosité. Il procure ainsi une sensation d'apaisement favorable à la méditation. Enfin, le tout se sublime de notes fruitées. La pomme se heurte alors à la chaleur de l’absolue de fir balsam pour un rendu des plus gourmands.

Wazamba évoque la dimension sacrée du voyage intérieur retrouvé dans toutes les grandes cultures. L’encens de Somalie aux profondes vibrations, la myrrhe du Kenya, l’opoponax d’Ethiopie, le santal d’Inde et le cyprès du Maroc rappellent les rituels des grandes civilisations : des notes qui invitent à un parcours initiatique hors du temps... pour se réconcilier avec soi même.

Wazamba emmène au coeur des forêts secrètes, lieux des cérémonies de passage, à la découverte de soi et de ses facettes les plus profondes...
Le cyprès, considéré comme l’arbre de l’alchimie intérieure, diffuse ses notes vertes et terreuses. Cher aux Arabes, à la longévité exceptionnelle, il invite chacun à descendre dans ses profondeurs pour y extirper tout ce qui n’est pas authentique afin d’élever sa pensée vers le ciel : Wazamba ou la transformation du plomb, qui révèle l’or intérieur caché en nous...

Le bois de santal diffuse ses douces notes crémeuses ; son effluve évoque l’univers intense de l’Inde où ses fumigations, d’une haute teneur en vibrations telluriques, sont réputées purifi er le mental et favoriser la méditation. Wazamba entremêle les notes réglissées de la myrrhe, la chaleur fruitée de l’absolue de firbalsam et la note pomme, fruit défendu emblématique. Des extraits qui s’accordent à ceux de l’encens et de l’opoponax. Matière aux facettes multiples, l’encens révèle des notes résineuses et ambrées dans le fond de la fragrance, qui s’harmonisent au ciste labdanum brûlé.